C’est une blague ?

Une petite voix dans ma tête me parle régulièrement… Cette fois, elle m’a dit : « fonce ! Un jeu de rugby sur PS4, il n’y en a pas tous les jours ».

Je vous l’avoue, mon sport à moi, c’est le football. Donc en tant que rédacteur appliqué que je suis, j’ai évidemment étudié un peu le sujet pour savoir comment on joue au rugby ; quelles sont les règles, les ficelles et tout ce qu’il fallait savoir sur ce sport.

Une fois que tout cela fut bien ancré dans ma tête, hop le jeu était dans la console.

Les superbes temps de chargements (sic)

De la testostérone en veux-tu, en voilà.

Le jeu se lance et dès le départ, on est déçu. Les menus sont ternes, la musique est monotone et les temps de chargement sont longs.

Ma foi, les temps de chargement ne me dérangent pas plus que ça lorsque derrière, le résultat est là. Mais c’est ici que le bât blesse, car la qualité visuelle des matchs est digne d’une console PS2 en fin de vie …

Parmi les exemples marquants, on notera entres autres le manque de couleurs, les joueurs polygonaux, j’en passe et des meilleures. Et ce n’est pas le côté sonore du titre qui sauve la mise. Là encore, c’est la déception : commentateurs mollassons, effets sonores loupés, …

Le jeu à l’air d’être bâclé, c’est criant : aucune animation vidéo, pas de ralentis, pas de gros plans sur les « stars » du ballon ovale, …

Les menus qui ne remontent pas le niveau.

Ils en ont dans le pantalon … Ou pas !

En ce qui concerne les modes de jeu, Rugby 15 est très pauvre également avec seulement 5 modes disponibles : « Amicaux », « Saison », « Tournoi des 6 ou 4 nations », « Trophées européens », ainsi que le mode permettant de créer une coupe personnalisée. C’est sans doute ce dernier qui est le plus sympathique car il offre un peu de liberté.

Aucune trace d’un mode online ni même d’un entrainement ou autres mini-jeux qui pourraient apporter un peu de « fun » au titre.

Au niveau licences, là où les jeux de foot se chamaillent la moindre ligue disponible, Rugby 15 s’en approprie quelques-unes mais pas les plus importantes. Par exemple, chaque équipe nationale possède des joueurs imaginaires créés par le CPU. Bien qu’il soit possible de modifier lesdites équipes (il vous faudra bien du courage), il est dommage de n’avoir pas plus de contenu quand on sait que Rugby 15 est quasiment le seul dans sa catégorie…

Concrétisation de l’essai.

Pour bien commencer, j’ai été suivre « l’initiation » qui s’apparente à une série de screenshots (plutôt dégueulasses) expliquant les nombreuses combinaisons de touches pour parvenir à faire tous les gestes possibles. En voyant le nombre de possibilités, on se dit que c’est plutôt pas mal. Qu’il y a de quoi faire !

Ca donne envie …

Allez hop on passe au match. Heu ben … que dire … R2, Joystick droit, R2, joystick gauche, tout droit. Oh c’est magnifique, ils transforment leur premier essai. Vous l’avez compris, même en n’ayant jamais joué ou vu un match de rugby, on s’en sort plutôt bien. Je ne sais pas si c’est un défaut ou une qualité, mais je penche plus pour la première idée.

Les Rucks (un regroupement des joueurs pendant lesquels la possession de balle peut changer) sont hyper faciles, on oriente le joystick droit dans la bonne direction puis une pression sur R2 et voilà que le ballon change de possession. On récupère le ballon, on court tout droit puis changement de direction vers l’aile et ça passe comme dans du beurre quasiment à chaque fois ! Après chaque essai, il y a bien sûr la transformation qui elle aussi est d’une simplicité extrême. Il suffit de faire descendre le joystick vers le bas pour remplir la jauge. Une fois celle-ci remplie, on repousse le joystick vers le haut et BOUM : deux points de plus.

Une rentrée en touche

Vous l’aurez compris, « Rugby 15 » est loin d’être un chouette jeu. Bourré de défauts, je n’ai trouvé aucune qualité à relever. Même en multijoueur local, on se fait chier…