Dans la catégorie indépendant…
Top je suis un « petit » platformer sympa tout de pixel-art vêtu faisant franchement penser à Zelda second du nom, mon autre inspiration est aussi ce qu’on pourrait appeler Metroid-Vania, je suis sorti l’an passé, en 2014 sur Steam. J’ai été développé par Ansimuz Games.  Mon nom est souvent associé à Peter et pourtant je n’ai rien d’un dragon, je suis, je suis…

Eliott Quest ! Bien joué Fernande, les magasins BUT vous offrent une panoplie de dictionnaires Larousse ainsi que tous les Bescherelles du multivers. Vous n’aurez plus aucune excuse quant aux fautes d’orthographe ! rires sincères du public

Quand je vous parle de pixels, je ne pense pas exagérer

Julien Lepers à part, qui lui est un humain rappelons-le, s’il est bien un style de jeu indémodable et qui cartonne encore à l’heure actuelle, c’est bien le platformer. Qu’il soit rétro, néo-futuriste-post apo ou simplement cartoonement mignon, le platformer continue de suivre sa petite progression lente mais sûre et variée dans le monde vidéoludique. C’est dans ce domaine que va tenter de briller Eliott Quest.

Entrons dans le vif du sujet. Elliot Quest ne présente point de tutoriel, on ne vous prend pas par la main et on ne vous dit même rien. C’est à vous de faire l’effort, c’est à vous d’apaiser votre curiosité en explorant un « open world », un terme qui semble très apprécié ces derniers temps, afin de retrouver votre amour perdu. C’est le genre de jeux qui vous plonge directement dans l’action. Et très vite vous découvrez les mouvements que vous pouvez exécuter. Vous constaterez très vite que [ATTENTION SPOIL] la croix directionnelle du pad xbox 360 relié à votre PC sert à diriger Elliot, le bouton A sert à sauter tandis que le bouton X sert à tirer à l’arc, le bouton B vous permet d’ouvrir un menu dans lequel se trouve la carte du donjon, votre inventaire, et les sorts disponibles et enfin que le bouton Y vous permettra de lancer le sort actif. [FIN DE SPOIL].

Pour retrouver votre amour perdu, vous devrez donc explorer l’entièreté de l’île appelée Urele en terminant les cinq donjons qu’elle contient. Le long du jeu, vous allez découvrir des secrets sur Urele mais également sur vous. Elliot se pose beaucoup de questions et ne semble pas savoir bien se situer entre la vie et la mort. L’exploration se voit ici doublement récompensée car vous aurez l’occasion d’en apprendre plus tantôt à propos d’Urele, tantôt à propos de vous.

Le gameplay est ici exigeant, même si les niveaux ne regorgent pas de pièges en tous genres, il faut bien avouer que le soft ne fait pas de cadeau. À ce propos, dans Elliot Quest, vous ne mourez jamais, au pire vous perdez l’entièreté de vos coeurs et vous vous retrouverez devant la dernière pierre un peu brillante que vous avez croisée. Mais ce n’est pas pour ça que vous pourrez foncer tête baissée, chaque réveil auprès d’une telle pierre vous coûtera de l’expérience, et ça, ça fait mal. Car outre l’aspect platforming, il est dans Elliot Quest un autre aspect : le RPG. Vous aurez donc l’occasion de faire level up Elliot afin qu’il devienne de plus en plus riche d’outils, de magie, de force, etc. L’expérience se gagne au travers des combats menés à bien et vous permettent, à chaque niveau gagné, de distribuer un point à une des cinq caractéristiques d’Elliot et ainsi le rendre chaque fois plus fort.

Un boss à abattre

La difficulté d’Elliot Quest réside plus dans l’aventure en soi que dans les donjons à parcourir. Ici la difficulté sera d’explorer et de se voir contraint à abandonner temporairement ce donjon, car il vous faudra une nouvelle capacité pour le continuer ou un autre objet disponible dans un autre donjon, etc. L’essentiel du jeu se trouve dans cette exploration et cette recherche de l’élément qui vous permettra de débloquer la situation. À vous de vous repérer et de mémoriser les endroits sur lesquels vous bloquez pour y revenir par la suite enfin muni de ce qu’il vous manquait.

Au niveau de l’ambiance générale, Elliot Quest est un jeu en pixel art, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’Ansimuz Games ne s’est pas privé sur la taille des pixels. Cela dit, le jeu est vraiment agréable à l’oeil et ne manque pas de petits détails. Le level design est somptueux, ainsi un donjon à explorer peut se révéler difficile et mettra votre mémoire à l’épreuve (aucun moyen de noter quoi que ce soit sur la carte, pas de repères visuels, rien). L’ambiance sonore, elle, est discrète mais de très bonne facture, les musiques sont agréables, bien présentes sans pour autant lasser le joueur, et varient en fonction du lieu dans lequel vous vous trouvez.

Voilà qui représente bien l’esprit du jeu!