Nidhogg

Nidhogg

Depuis longtemps maintenant, le joueur a compris que les graphismes ne font pas le jeu, que le nombre de touches à employer ne le fait pas non plus et que parfois (pour ne pas dire souvent) les jeux aux concepts les plus basiques sont ceux dans lesquels on éprouve le plus de plaisir, d’émotions et de tensions. Afin d’aller dans le sens d’un tel lecteur éclairé, nous sommes allés interviewer le célèbre Nidhogg pour savoir ce que celui-ci a à nous dire.

Bonjour Nidhogg, et bienvenue à la rédac’ de Press-Start.

Bonjour à toute l’équipe Press-Start et merci de m’avoir invité ici, c’est un véritable honneur de me voir enfin ici. C’est le plus grand rêve de tout jeu qui se respecte.

C’est avec grand plaisir Nidhogg. C’est un honneur pour nous également. Passons donc sans plus tarder aux questions que nous nous posons tous, tu es d’accord ?

Oui, bien entendu, je suis venu pour cela.

Dites-nous Nidhogg, en quoi consiste votre identité au juste?

En réalité, je suis une sorte de variante de l’épervier ; vous avez sans doute tous connu ce jeu, dans lequel l’objectif est de parvenir à franchir une ligne sans se faire éliminer.  En soi, je ne suis que cela, une (belle) variante de ce jeu aussi basique qu’amusant.

D’accord merci, et qu’est-ce qui vous rend différent finalement de ce jeu ? Par quels aspects vous distinguez-vous de l’original ?

Tout d’abord, dans cette variante, vous disposez d’une arme, d’une rapière plus exactement.  Ensuite, plutôt que de simplement toucher trois fois votre adversaire dans le dos, vous devez vous appliquer à le tuer.  Pour ce faire, vous disposez de votre arme avec laquelle il sera possible d’effectuer un petit répertoire d’actions.  Ainsi vous disposez de trois coups basiques : le coup en bas, le coup « normal » et le coup haut.  Vous changez la nature de votre coup en cliquant une ou plusieurs fois sur la direction haut ou bas.  Vous verrez alors votre personnage remonter ou baisser sa rapière.  Une originalité de mon identité me vient de ma maman : c’est-à-dire que vous devrez obligatoirement abattre votre adversaire si vous voulez pouvoir avancer vers cette ligne dont nous parlons depuis tout à l’heure, sans quoi vous ne pourrez pas avancer au delà de la limite du tableau dans lequel vous vous situez.

D’accord merci, tout ça est très clair. Cependant, jusque maintenant je ne saisis pas ce qui fait votre succès, votre renommée. Pourriez-vous nous en dire plus? Avez-vous une idée de ce qui plait chez vous?

Eh bien il parait qu’en soi je suis très fun à jouer. Certains disent de moi que je suis facile à prendre en main, mais difficile à maîtriser, ce qui est exactement ce que mon papa disait de ma maman (rires).  On dit également de moi que tant que le match n’est pas fini, rien n’est joué ni acquis et que je suscite beaucoup d’excitation chez ceux qui me pratiquent.  On dit également de moi que le fun est instantané et que je suis génial.

Merci, que d’éloges à votre sujet ! Maintenant, j’ai envie de vous demander si vous avez déjà eu l’occasion d’entendre des choses moins douces, plus piquantes concernant votre personne ?

Oh vous savez, j’entends beaucoup de personnes m’insulter.  Certains disent que je suis très moche, d’autres disent que je suis une véritable plaisanterie au niveau graphique, que je serais directement issu de la famille de mon arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand père et que je devrais y retourner.  Cela dit, ils sont peu nombreux, et j’ai appris avec le temps à les laisser dire sans que cela ne me blesse plus.  J’en ai terriblement souffert au début, mais en grandissant j’ai appris que cela ne servait à rien de m’énerver avec cela, je me dis que ces gens-là ne sont pas prêts, tout simplement.

En  tout cas je vous trouve d’une bien belle voix.

Merci, on me le dit souvent!  J’ai une chouette OST, semblerait-il…  Alors qu’en soi, j’ai l’impression de toujours répéter la même chose…

Eh bien, merci Nidhogg d’avoir pris du temps pour ce petit entretien aussi instructif que passionnant. Nous ne manquerons pas de vous présenter à la journée de lancement de Press-Start qui aura lieu ce samedi 31 janvier à l’Hypérion, au centre de Bruxelles… En espérant donner un coup de pouce, qui n’est plus à faire certes, à votre carrière.

Merci à vous chère équipe de Press-Start de vous intéresser à moi.  J’aimerais vite vous dire que j’adore ce que vous faites, on sent la motivation, ça fait du bien.  Je voudrais également dire un grand bonjour à ma maman.  Maman, si tu me lis, merci à toi d’avoir fait ce que je suis !

Réactions

  • Mass le 30/01/2015

    Un honneur d’avoir reçu une telle personnalité a la Rédac !

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