
Space Channel 5 sur Dreamcast
Il y a encore quelques jours, je me rendais dans ma boutique vidéoludique habituelle et en faisant le tour des vitrines, un titre retient mon attention : Space Channel 5. Au début je me dis « Mais oui ! C’est le jeu avec le perso qu’on débloque dans Sonic & All-Stars Racing ». Puis, étant entre autres un amateur de jeux musicaux et un grand fan de Sega, j’ai poussé ma curiosité et je dois admettre que je me suis bien amusé.
L’arcade est sans conteste le domaine où Sega règne en Maître dans l’univers du jeu vidéo, que ce soit dans le Survival Horror avec les inconditionnels House of the Dead, la course avec Sega Rally, Daytona USA, Outrun, etc., mais aussi sur le plan du jeu musical, comme ce jeu-ci nous le prouve une fois de plus.
Sorti en début de vie de la Dreamcast, Space Channel 5 a connu, un peu plus tard, un portage sur PlayStation 2 en 2003 et Game Boy Advance en 2004. Sega édite uniquement les versions sur les consoles de salon, tandis qu’Atari se charge seul d’éditer et développer la version Game Boy Advance.
Rien de bien spectaculaire au niveau de l’histoire, même s’il faut admettre qu’elle est complètement farfelue. Notre personnage est une belle reporter et danseuse d’exception répondant au nom de Ulala. Un jour, elle est appelée en urgence à la Station Spatiale quand une horde d’extraterrestres, danseurs également, ont pris tout le monde en otage et les forcent à danser sans relâche. Le but du jeu est de les libérer du joug des envahisseurs en affrontant ces derniers dans un concours de danse et ainsi faire péter l’audimat.
Le principe du jeu est extrêmement simple, notre personnage avance dans les niveaux jusqu’à rencontrer ces fameux envahisseurs (aussi appelés « Moroliens ») et les imiter en reproduisant, à la manière d’un Simon, les mouvements qu’ils exécutent. La liste de touches n’est évidement pas très longue : Up, Down, Left, Right et « Tchu! ». Les séquences sont très faciles à réaliser au début, mais la difficulté se fait sentir un peu plus loin où il nous faudra exercer notre mémoire, être précis et avoir les pouces vifs. Au fur et à mesure que votre audimat grimpe, de nouveaux membres viendront se joindre à vous pour vous aider dans votre croisade. Au cours de ce périple, la reporter d’une autre chaîne de télévision spatiale fait son apparition pour vous lancer un défi. Elle se nomme Pudding et travaille pour Channel 42. C’est aussi la principale rivale de Ulala (bien qu’elle rejoindra vos rangs par la suite). Quelques boss viennent également se joindre à la fête en cours de route avec des noms et des apparences dans le même ordre d’idées que tout le reste de l’univers (Coco Tapioca le robot hypnotiseur n’est qu’un exemple). Enfin, une véritable icone de la musique Pop est présente dans le jeu : Michael Jackson ! En effet, sous le nom de Space Michael, le roi de la Pop s’allie à vous une fois libéré.
Graphiquement et compte tenu de l’époque, il n’y a rien à redire : c’est fluide, coloré, les personnages sont tous plus originaux les uns que les autres et l’ambiance est développée et plutôt sympathique. La bande son et les musiques sont évidemment très soignées (en même temps nous sommes sur une console de sixième génération). Et au niveau de la jouabilité, la prise en main est simple et rapide, c’est au joueur à s’exercer pour pouvoir accéder à la fin du jeu.
Space Channel 5 est un jeu sympa et amusant. Bien que son principe de jeu ait été mille fois exploité, il se différencie par son univers original, loufoque et haut en couleurs. Les amateurs du genre ne peuvent que l’apprécier.
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