Blue Estate The Game

Blue Estate The Game

Le dernier rail shooter auquel j’avais eu l’occasion de m’essayer était Rambo The Videogame, cet étron sans nom qui m’avait plus que déçu (mais si, rappelez-vous). Détestant rester sur un échec, je me suis donc jeté sur Blue Estate qui débarque fraîchement sur Steam pour la somme de 12,99 euros (contre 19.99 euros sur les autres plateformes) et croyez-moi, ce titre de HeSaw vaut largement le détour. Les fans de House Of The Dead ou de Time Crisis y trouveront largement leur compte et il est fort à parier que ceux qui n’ont jamais touché à un rail shooter de leur vie risquent également de bien prendre leur pied.

Une très bonne adaptation

Blue Estate c’est un jeu, certes, mais il serait bon de rappeler qu’il s’agit avant tout d’un comics né de la plume de Viktor Kalvachev en 2011. Se déroulant dans les coulisses de Hollywood, ce polar nous fera découvrir le milieu de la Mafia dirigée d’une main de fer par Don Luciano, parrain d’un empire où crimes, arnaques et strip-teaseuses font bon ménage. Mais au travers de cet épisode vidéoludique, on fera principalement la connaissance de Tony, le fils du Don à qui il veut prouver qu’il en a dans le calebard, et de sa petite amie, Cherry Popz que l’on peut voir se trémousser dans le menu du jeu. On rencontrera aussi Clarence, ancien Navy Seal reconverti en mercenaire à la solde de la Mafia. Que la fête commence !

L’aventure est divisée en trois parties étalées sur sept missions : on affrontera d’abord les triades chinoises, puis la Mafia russe et, pour terminer, on pourra se friter avec des cultivateurs jamaïcains. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas une seconde. De fait, chaque chapitre est bien entendu agrémenté d’un boss complètement déjanté à affronter, le tout étant bourré de clins d’œil aux grands classiques du septième art et servi avec des musiques endiablées dignes des plus grands films d’action. Plusieurs niveaux de difficulté nous sont proposés, ce qui nous permet de commencer en y allant mollo… Pour finir dans la frénésie la plus totale à tirer sur tout ce qui bouge (et surtout sur tout ce qui ne bouge pas).

Je reste malgré tout un peu sur ma faim

On commence chaque niveau avec le flingue de base qui a des balles illimitées mais on l’abandonne très vite au profit d’une arme spéciale propre à chaque stage, pour laquelle on devra bien entendu dénicher des munitions au péril de sa vie. Et comme dans tout bon rail shooter qui se respecte, le tout est évidemment truffé de QTE (Quick Time Event) histoire de pimenter un peu les choses. Notons également que le jeu a été optimisé aux petits oignons pour se jouer avec une DualShock 4 et son gyroscope, mais surtout avec le Leap Motion sur PC. N’ayant pas la chance de posséder ce dernier, j’ai donc fait le jeu au clavier et à la souris et ça a été, ma foi, une assez bonne expérience. Je n’ai par contre pas testé le jeu au pad, je ne m’exprimerai donc pas à ce sujet.

Vous l’aurez compris, j’ai été largement conquis par Blue Estate. Le seul défaut que j’ai pu encore une fois relever est que le jeu est vraiment trop court. C’est toujours comme ça quand on aime un jeu, je vous l’accorde… Sauf que dans ce cas précis, le jeu est vraiment très très court. En effet, quatre petites heures m’auront suffit pour terminer le mode Histoire, le tout me laissant comme un léger goût de trop peu. Mais je me console en me disant que ça reste finalement assez honnête pour 12,99 euros. De plus, il sera toujours possible de rejouer chaque level en mode arcade et d’y trouver son plaisir en faisant du scoring ou en faisant varier le niveau de difficulté… Mais quelques niveaux supplémentaires n’auraient définitivement pas été superflus.

Note

18/20

Le rail shooter étant un genre quasiment en voie d'extinction, je dois avouer que j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Blue Estate qui est un titre vraiment digne des plus grands polars hollywoodiens. Voici donc un bon petit jeu pour un bon petit prix, à acquérir sans hésitation.

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