Je ne joue quasiment pas sur PC, je préfère de loin les consoles, même pour les FPS. Il n’y a que deux types de jeux que j’apprécie beaucoup plus sur un ordinateur, ce sont les RTS et les Point & Click. Du coup, quand The Charnel House Trilogy, un P&C indépendant à l’ambiance très sombre, est arrivé à la rédaction, j’ai sauté sur l’occasion pour réutiliser mon compte Steam 🙂

Alex lit des Consoles+ ?

Le premier contact avec le soft me renvoie vingt ans en arrière. Avec ses graphismes pixellisés et sa fenêtre réduite, je me suis retrouvé plongé dans l’ambiance des vieux titres qui ont fait la gloire des jeux PC dans la première moitié des années 1990 tels Gabriel Knight ou Monkey Island. L’histoire est divisée en trois chapitres, Inhale, Sepulchre et Exhale, qui forment donc la trilogie dont il est question dans le titre du jeu. On commence l’aventure dans l’appartement de l’héroïne, Alex, où l’on doit résoudre quelques énigmes pas bien compliquées. Ce niveau assez court (comptez vingt bonnes minutes pour le finir) sert surtout de tutoriel et met en place quelques bases scénaristiques. Ci et là une petite touche d’humour ou une référence geeko-culturelle viennent détendre l’atmosphère mais cette légèreté ne se retrouve pas dans la suite du jeu.

On Ze Road A Game!

En fait, ce sera tout le contraire!

La suite se passe dans un train peuplé de personnages étranges qui vous emmène vers une destination qui semble rassembler tout ce petit monde « par hasard ». Au fil de la progression, certains phénomènes étranges viennent troubler le joueur qui doit trouver les réponses par des dialogues et des énigmes. L’ambiance sombre et oppressante renvoie aux romans d’horreur du début du vingtième siècle, où tout était suggéré plutôt qu’explicitement exposé. Les musiques parfaitement dans le thème viennent renforcer l’immersion du joueur. J’y jouais dans le train pour aller au boulot et ce n’est qu’en éteignant mon laptop une fois arrivé à destination que je me suis rendu compte que le bruit de train que j’entendais venait du jeu et non de l’extérieur. Brillant.

La fin du jeu est très vite atteinte, n’importe qui pourra s’en sortir en deux heures. Le jeu est déjà court à la base et l’environnement plutôt limité (un appartement pour le premier chapitre, un train pour les deux autres). De plus, les puzzles sont vraiment très simples à résoudre avec un minimum d’observation, les dialogues avec d’autres protagonistes vous indiquant souvent ce qu’il faut faire, et où seule la question du « comment ? » se pose vraiment au joueur. On est donc très loin d’un Gabriel Knight et de ses énigmes retorses.

Profitez-en aussi grâce à Press-Start!

The Charnel House Trilogy vous attire mais une fin de mois difficile vous empêche de l’acheter? Pas de problème, Press-Start est là pour vous offrir une clé Steam du jeu! Pour la remporter, c’est encore plus simple que la première énigme du jeu : postez un commentaire sous cet article et partagez-le à vos amis. Le concours est ouvert jusqu’au vendredi 1er mai 2015 à 20h. Le vainqueur sera tiré au sort le samedi et annoncé dimanche. Bonne chance à tous.