Warhammer: End Times – Vermintide

Warhammer: End Times – Vermintide

Au début du mois d’octobre, nous avions pu essayer la bêta du jeu histoire d’avoir un avant-goût de ce qu’il en retournait. Fatshark, le développeur du jeu, avait pris note des rapports faits par les joueurs sur les divers problèmes rencontrés. Mais cela a-t-il suffi à mettre sur pieds le jeu pour sa sortie imminente ? Nous allons vous dire ça tout de suite !

Ubersreik en danger

Nous sommes à Ubersreik en 2523 C.I., une ville de la province de Reikland où la vie se passe sans grand bouleversement. Jusqu’au jour où les forces du chaos décidèrent de mettre un terme à ce calme en dressant les skavens à détruire la ville et ses environs. Le jeu vous fera parcourir les rues sombres de la ville, les bois aux alentours, les égouts, etc. Pour empêcher ce massacre du chaos, vous pourrez compter sur les cinq personnages aux charismes et styles de combat variés :

  • Victor SaltzpyreChasseur de sorcières aguerri  maniant la rapière ainsi que ses deux pistolets, il peut aussi combattre avec une épée à deux mains (tout dépend de votre façon de jouer).
  • Sienna Fuegonasus –  Magicienne imprégnée du feu, elle n’hésitera pas à transformer les hordes de rats en brasier fumant tout en combattant à l’épée simple.
  • Bardin Goreksson –  Le guerrier nain du groupe, armé d’une hache à une main et d’un bouclier. Il est efficace en tant que tank car son bouclier lui permet de repousser un nombre assez conséquent d’ennemis pour donner du souffle au groupe. Il est aussi équipé d’une arbalète pour le combat à distance mais il peut aussi avoir un fusil à double canon.
  • Kerillian – L’elfe des bois mystérieuse arborant ses deux épées courtes pour un combat rapide et meurtrier, quoi qu’elle peut aussi manier une seule épée simple aussi. Pour ce qui est de la distance elle reste fidèle à son arc, dont certaines variantes créent un nuage empoisonné.
  • Markus Kruber – Soldat de l’Empire ayant pas mal d’expérience de combat, il adore fendre les crânes des skavens avec son épée à deux mains ou son marteau de guerre, ou bien de les aligner en groupe avec son canon à main.

 

Le jeu comporte 13 niveaux, alliant de longues missions pour détruire du matériel skaven, des récoltes de ressources sur des petites zones, et des fuites. Certaines de ces missions permettent d’en débloquer de nouvelles pour continuer l’aventure. Votre but ? Atteindre le Rat Blanc, le chef proclamé des skavens, et en finir une bonne fois pour toutes avec cette infestation.

Un gameplay répétitif et du déjà-vu

La plupart du temps, vous déambulerez dans les niveaux en croisant ici et là quelques skavens éparpillés jusqu’à entendre le son d’un cor, qui intervient de manière complètement aléatoire, et vous verrez déferler sur vous une horde de skavens enragés prêts à vous transformer en charpie, à moins que vous ne le fassiez en premier. Ils ont beau être la chair à canon de leur armée, en grand nombre ils peuvent s’avérer assez gênants.

Pour ajouter un peu de piment, vous croiserez aussi sur votre route un lot de skavens un peu particulier :

  • L’assassin – Vous serez au courant de sa présence en l’entendant chuchoter de manière lugubre jusqu’à ce qu’il bondisse sur vous sans que vous vous y attendiez. Si vous n’arrivez pas à lui faire lâcher sa cible, celui-ci peut la tuer assez vite, surtout dans les niveaux de difficulté élevés.
  • Le chef de meute – Il harponnera avec sa perche pour vous entraîner loin du groupe à moins que vous ne l’en empêchiez, et si ce n’est pas le cas, il finira par hisser sa perche à la verticale et vous laissera pendre comme un saucisson jusqu’à ce qu’on vienne vous libérer.
  • Le gazeur – Il préférera rester à distance pour vous lancer ses bombes, créant un nuage de gaz toxique assez volumineux et pouvant être très gênant si vous vous situez dans des endroits exigus. Et si vous tentez de rester trop longtemps collé à lui, il n’hésitera pas à se faire exploser en vous occasionnant de sérieux dégâts.
  • Le ratling – Armé de sa grosse gatling, il se focalisera sur un des quatre membres du groupe et fera pleuvoir une pluie de balles meurtrière si vous ne vous mettez pas à couvert. Comme il garde son attention sur un seul joueur, les autres peuvent l’attaquer par les flancs pour en venir à bout, mais dans un couloir il est assez difficile à déloger.
  • Les vermines de choc – Ce sont des skavens affublés d’une armure ressemblant à celle d’un légionnaire romain, se promenant en général seul ou par deux. Ils sont assez coriaces au combat et il est préférable de les attaquer avec des coups chargés, ou bien des tirs à la tête avec les armes à distance. Il arrive parfois aussi d’en croiser en patrouille de six soldats. Leurs chants vous mettront au courant de la venue d’une patrouille, et il est en général conseillé de les contourner sans attirer leur attention.
  • L’ogre – Sans doute le pire de tous, ce rat bodybuildé est une vraie éponge à dégâts et il vous faudra une grosse quantité de coups et de balles pour en venir à bout. Et comme si ça ne suffisait pas, sa venue est toujours accompagnée de un, voire plusieurs, rats spéciaux cités ci-dessus, histoire de vous faire danser encore plus.

Tout ça est bien beau, mais dès les premières minutes on a une impression de déjà-vu. On y retrouve pas mal, voire beaucoup, de similitudes avec Left 4 Dead. Que ça soit sur la mécanique même des missions, le système de horde aléatoire, les rats spéciaux dont certains possèdent les mêmes animations que certains zombies du titre (l’ogre est à la limite du copier-coller)… Même l’affichage en jeu des personnages et de l’inventaire est identique ! C’est quand même un peu étonnant de la part du studio de Fatshark d’avoir développé un jeu avec autant de ressemblance sans avoir de problème.

Les petits côtés uniques du jeu résident dans un système de leveling des personnages, d’un tirage du loot aux dés en fin de mission, et d’une forge permettant d’améliorer ses armes. En effet, à chaque fin de mission, vous recevrez des points d’expérience en fonction de la difficulté, du nombre de joueurs encore en vie, des tomes et grimoires que vous aurez ramassés.

Vient ensuite le loot des objets. Vous aurez toujours sept dés à lancer, ayant une chance de tomber sur une face avec un dessin, et le nombre de dés avec un dessin désigne un loot gagné sur la colonne de droite. Mais en mission, vous trouverez des boîtes de dés maudits dans les coffres, ou bien sur un rat avec un sac de butin, des tomes (qui une fois vous donneront un dés doré par tome), et un grimoire qui vous donnera un dés de skavens. Tous ces dés ont des chances plus élevées de tomber sur une face à dessin, donc autant maximiser vos chances si vous le souhaitez.

Pour ce qui est de la forge, celle-ci vous permet fusionner cinq armes de la même rareté pour en créer une de la rareté supérieure. Le système est ici entièrement aléatoire; il vous faudra donc être patient et chanceux. Une autre section de la forge sert à débloquer des bonus spéciaux à partir des armes de rareté verte, coûtant des minerais que vous obtiendrez en détruisant une arme. Ceci amène un côté sympa de crafting pour ceux qui cherchent à avoir un équipement pour modes de difficultés au-delà de difficile.

 

Note

14/20

Warhammer End times est un jeu défouloir sans grande innovation de manière générale. On y retrouve beaucoup de mécaniques de Left 4 Dead, et les missions se résument en grande partie à spammer le bouton de la souris, sauf dans les difficultés cauchemars où il faudra faire plus attention. Le système de loot et de forge apporte un peu de diversité mais fera pas mal grincer des dents du fait du côté hasardeux de ceux-ci. On notera aussi quelques défauts techniques toujours présents depuis les phases de bêtas et qui consistent à une consommation très excessive du processeur, pouvant causer jusqu'à des bluescreens chez certains...

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