Comme un autre coup tordu porté à l’intérêt de sa console, Microsoft ouvre une nouvelle plateforme de jeu : Windows 10 et son Store. Pour y mettre quoi ? Des jeux annoncés auparavant comme des exclusivités Xbox… Ainsi, Microsoft déploiera sur ces deux marchés le tout proche Quantum Break, le titre mi-jeu mi-série des auteurs d’Alan Wake. L’oeuvre du studio Remedy ayant un sacré coût de production à rentabiliser, autant élargir le public.

Mais la liste des acheteurs potentiels est assez sélect’. Si Microsoft boude logiquement Steam en faveur de sa propre boutique, la maison Bill Gates aurait pu soigner l’accessibilité matérielle. Quantum Break sur PC nécessite en effet une configuration hallucinante, infiniment supérieure aux capacités d’une Xbox One. De deux choses l’une donc : la version PC sera soit bien supérieure techniquement au rejeton Xbox, soit optimisée comme le plan belge de sortie du nucléaire. On vous laisse deviner l’hypothèse la plus plausible, largement corroborée par tout un passé de portages honteux depuis les consoles. Ah, ces méchantes consoles qui brident nos Geforce et Radeon !

Moins courant, le PC s’en sort parfois tout seul pour cochonner son optimisation. Le nouveau Xcom 2 fait ainsi tourner les ventilos au-delà de toute bienséance, pour un jeu qui ne devrait pourtant pas effrayer les pauvres consoles. Mais l’ironie réside précisément dans l’abandon du support console par Firaxis après une approche multiplateforme pour le précédent volet Xcom Enemy Unknown multiplateforme. Dans ces conditions, difficile d’accuser les usual suspects du downgrade.

Pour une fois que ce n’est pas de leur faute, les PS4 et Xbox One peuvent ricaner dans leur coin, fallait pas les chercher ! Même si elles envient secrètement une si belle exclusivité PC, sans équivalent dans leur catalogue. Rappelons ainsi que les bons jeux sont les seuls dont on se plaint de l’optimisation. Alors, souhaitons à Quantum Break de faire un scandale à sa sortie…

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