Cela fait maintenant des années que la série des Sniper Elite nous fait voyager à travers plusieurs théâtres de guerre. En Allemagne avec les secrets d’armes nucléaires et des missiles V2, sur le front oriental avec la construction d’un prototype de supertank, et maintenant il s’agit de faire route vers l’Italie et ses paysages chaleureux, même si vous n’êtes pas là pour faire du tourisme ! Par ailleurs, l’un des points forts de la série réside sans doute dans les fameuses « killcam », améliorées au fil des épisodes, qui se déclenchent lors de vos tirs à longue distance, mais nous allons y revenir plus tard.

L’Italie, votre nouveau terrain de jeu !

Nous voici en 1943, en Italie, et notre très cher Karl Fairburne y est envoyé pour trouver des informations et déjouer le projet des scientifiques nazis ayant mis au point des missiles autoguidés qui pourraient changer complètement le cours de la guerre s’ils venaient à être mis en service. Le jeu nous fera passer par un florilège de décors divers : campagne italienne, petit village atypique, les forêts denses, un monastère et bien évidemment des bases nazies ! À noter que la campagne est jouable en coopération, ce qui peut apporter des avantages tactiques assez sympathiques !

Après le premier épisode, les joueurs ont reproché à la franchise le fait que les niveaux offraient une moins grande liberté de mouvement. Moi-même ayant joué à la série, quand j’avais parcouru le Sniper Elite V2 et le 3, j’avais trouvé les niveaux assez hermétiques et je regrettais la liberté d’approche dont j’étais friand à l’époque. Cette fois-ci, on dirait que le studio Rebellion a enfin daigné écouter les commentaires des joueurs en nous proposant des niveaux plus ouverts qu’avant ! Mis à part le point d’insertion du niveau qui paraît un peu limité, il suffit de s’engouffrer un peu plus loin pour s’apercevoir que nous sommes libres d’approcher les objectifs comme bon nous semble, et je retrouve ce sentiment plaisant que j’avais autrefois.

Pas vraiment de renouveau, juste un lifting

En ce qui concerne le gameplay et les mécaniques du jeu, rien n’a vraiment changé depuis le second épisode. Nous disposons du même panel d’armement pour mener à bien nos missions, à l’exception de deux ou trois nouveaux équipements – même si pour ma part toute la plus grande partie était nettoyée au fusil. Il y a également toujours la possibilité de profiter du bruit ambiant à certains endroits pour couvrir nos tirs et éviter de se faire détecter, même si je trouve que l’IA ennemie est plus réactive qu’avant quand elle voit s’effondrer au sol l’un des leurs. La possibilité de se cacher dans les autres herbes afin de baisser considérablement notre de seuil de visibilité m’a bien plu également même si j’ai parfois trouvé son utilisation abusée.

Parlons maintenant des fameuses killcam, car c’est quand même le gros point connu de la franchise Sniper Elite. Pour les personnes n’ayant jamais joué à la série, le premier épisode introduisait des killcam qui se focalisaient sur la balle dans une sorte de cinématique en semi slowmotion et nous permettaient de savourer la mort de l’ennemi après un tir lointain bien placé. Le second épisode avait apporté une amélioration de la killcam non négligeable : la vision x-ray. Elle permettait de voir le squelette et les organes de nos ennemis et de visualiser l’impact qu’avait notre tir sur le corps de la malheureuse victime. Au fil des épisodes suivants, l’équipe de Rebellion a peaufiné l’aspect et le niveau de détail des killcam, afin de ne pas perdre son temps à les regarder. Dans Sniper Elite 4, la caméra balistique n’a pas vraiment changé par rapport au jeu précédent, mais l’on notera par contre la venue d’une killcam pour les éliminations en mêlée, qu’elles soient furtives ou non !

Quant au moteur graphique, pas de grosses évolutions depuis Sniper Elite 3. La modélisation, les jeux de lumière et les textures sont sensiblement de la même qualité. Il faut quand même l’avouer, le cadre italien nous fera parcourir des paysages somptueux, même si à la base nous ne sommes pas là pour faire le petit touriste en short et en tong. On notera cependant quelques textures un peu baveuses qui auront tendance à s’afficher de très très loin, mais nous ne restons jamais les yeux dessus bien longtemps !