
Destiny 2
Test et screenshots réalisés sur PC avec une GeForce GTX 770.
Ca y est, environ deux mois après sa sortie sur consoles, voilà que Destiny 2 débarque enfin sur PC. Je ne vous cacherai pas notre joie puisque cela faisait longtemps que le titre de Bungie Studios nous faisait de l’oeil. Malheureusement, force est de constater que jouer à un FPS à la manette, c’est un peu comme faire du vélo sans selle voire même pire, manger des frites sans sauce. Et malgré notre bilan mitigé du premier épisode de la saga, on est quand même bien contents de pouvoir enfin mettre les mains sur ce nouvel épisode. Le tout est maintenant de savoir si cette attente était justifiée et si ce portage est un défi réussi pour Bungie.
- Trostland, le premier secteur à explorer
- Les effets de lumière au top
- Des paysages à couper le souffle
Ghaul le conquérant
Après la menace des Vex dans le premier opus, les gardiens de la Dernière Cité s’étaient vus octroyer une année d’accalmie. Mais hélas, comme tout le monde le sait, ces choses-là ne durent jamais longtemps. Car pendant ce temps, tapie dans l’ombre, une nouvelle menace s’apprêtait à s’abattre sur la Dernière Cité : Dominus Ghaul. Ce dernier n’est autre que le chef suprême de la Légion Rouge des Cabals, une race formatée par la discipline militaire et dont la soif de conquête galactique est insatiable. Son objectif : prendre possession de la lumière générée par le Voyageur afin de devenir immortel et pour ce faire, il a décidé de lancer un assaut massif contre le dernier rempart des gardiens. La Dernière Cité se retrouve ainsi prise par surprise et se voit ravagée par une force écrasante qui oblige tout le monde à fuir. Au même moment, Ghaul installe un dispositif sur le Voyageur afin d’emprisonner sa lumière pour ensuite l’extraire. Les gardiens ayant survécu à l’assaut se retrouvent quant à eux totalement démunis et doivent trouver un moyen de former une résistance en explorant de nouvelles planètes du Système Solaire.

On nage en plein space opéra
Au travers d’un scénario beaucoup plus travaillé, il s’agira donc d’explorer de nouvelles planètes comme Titan, Nessos, Io et la ZME (comprenez la Zone Morte Européenne qui se trouve sur Terre). Une des choses que l’on pouvait reprocher au premier Destiny était l’aspect cloisonné des régions à parcourir, qui n’étaient autre que des petites zones ouvertes reliées par des longues routes aux allures de couloirs. Mais les choses sont désormais différentes puisque si on prend l’exemple de la ZME, la sensation de liberté qui s’en dégage est bien plus grande qu’auparavant. Il en va de même sur les autres planètes, et ce même sur Titan où la map n’est constituée que de plusieurs plateformes scientifiques au milieu d’un océan gigantesque. Sans compter que chaque territoire regorge de coffres à dénicher mais surtout d’endroits cachés appelés « secrets oubliés ». Ces endroits sont en réalité des zones cachées dans lesquelles il est possible de combattre une série d’ennemis, ainsi qu’un boss qui nous permettra d’accéder à un coffre spécial contenant du loot.
Comme avant mais en mieux
Si l’intrigue principale de Destiny 2 se boucle en une quinzaine d’heures, sachez qu’il restera cependant pas mal de choses à faire. À commencer par les quêtes secondaires divisées en plusieurs étapes qui vous permettront dans la plupart des cas d’obtenir des armes « exotiques » (ou du moins des contrats pour en obtenir). Il y aura aussi les aventures qui sont des petites missions scénarisées apportant un peu plus de détails à l’histoire de fond du jeu et qui permetteront également d’obtenir du loot, certes moins intéressant que celui des secrets oubliés, mais qui pourra quand même s’avérer utile. Au passage, notons que les contrats journaliers qu’il fallait compléter pour gagner de l’expérience ont été remplacés par des défis à faire sur chaque planète permettant d’amasser de l’influence. Soulignons également que grâce aux jetons et aux armes que l’on pourra démanteler, l’influence se gagnera beaucoup plus facilement qu’auparavant et chaque barre remplie octroiera un maximum de 265 engrammes légendaires.
- Sur les plateformes de Titan
- Promenons-nous dans les bois
- Toujours scotché devant les payasages
Mais voilà, ces quelques nouveautés ne nous donnent pas vraiment l’impression de jouer à une suite proprement dite. Au plus, on a juste l’impression de jouer à une version 1.2 ou, si je voulais vraiment être méchant, à un énième DLC. Certes, le scénario est plus riche et les mondes à explorer sont plus vastes mais on regrette vraiment l’absence de réelles nouveautés. Pas de nouvelles classes (ni de nouvelles doctrines), pas de nouveaux ennemis, juste du grind pour faire monter son perso en puissance. Heureusement pour Bungie, la mayonnaise a tendance à prendre plutôt facilement et c’est avec joie que l’on se lance dans cette nouvelle aventure. Car si vous êtes fan de la série Halo, il y a fort à parier que vous y trouviez votre compte. Pareil pour les fans de science-fiction, rester de marbre devant une telle direction artistique est presque impossible. Et puisqu’on parle de la DA, parlons des graphismes qui méritent que l’on s’attarde sur eux. Ce test a été réalisé avec une GeForce GTX 770 et c’est sans aucune peine qu’on a réussi à pousser tout à fond. Le jeu est accessible à toutes les configs orientées un tant soit peu gaming et parvient à offrir un rendu magnifique grâce à une bonne optimisation. Ce portage de Destiny 2 est donc un pari réussi !
Note
16/20
Malgré le fait que ce nouvel opus manque cruellement de réelles nouveautés, Destiny 2 parvient néanmoins à se démarquer grâce à une nouvelle intrigue beaucoup mieux ficelée, de nouvelles planètes beaucoup plus vastes à explorer mais surtout grâce à une direction artistique et à des graphismes clairement au dessus de la moyenne. D'autant plus que si vous optez pour la version PC, vous n'aurez pas besoin d'une machine de guerre pour le faire tourner, ce qui vaut la peine d'être souligné. Et pour conclure, nous tenons quand même à vous mettre en garde car une fois que votre bras sera pris dans l'engrenage de Destiny 2, il sera très difficle de vous en dépêtrer.
Arggon le 09/11/2017
Belle analyse :p
Je n’avais jamais jouer au 1 et je ne suis pas déçu. Le seule côté négatif pour moi son les groupes. 3 de base, 4 le pvp et 6 le raid oO Difficile de jouer avec un groupe fixe ou de ne jamais laisser un pote de côté.