
The Inpatient – Dans les couloirs de l’asile
(Re)Bienvenue au Sanatorium
Votre aventure débute à l’hôtel Sanatorium/hôtel de Blackwood. Ce n’est pas la première fois que vous visitez cet établissement si vous avez déjà joué à Until Dawn (chapeauté par la même équipe), mais cette fois-ci les événements se déroulent 60 ans avant le premier opus. Vous vivrez donc dans les bottes d’un patient amnésique contraint à séjourner dans l’établissement de santé. Vous pourrez choisir votre couleur de peau et votre sexe bien que ces options ne soient pas déterminantes dans la suite de l’aventure. Après un réveil douloureux, vous serez conduit dans votre chambre, mais votre compagnon de cellule ne semble pas être dans son assiette. De plus, vous expérimenterez des cauchemars étranges et angoissants à chaque fois que votre personnage ira se blottir dans les bras de Morphée. Maintenant, vous savez ce qui vous attend.

Bienvenue chez vous !
Les jours passèrent…
Graphiquement, The Inpatient a un rendu satisfaisant même pour de la réalité virtuelle. L’ambiance de l’asile et la « vibe » des années 50 sont très bien retransmises. On notera toutefois des artefacts graphiques comme, par exemple, un jeu d’éclairage pas toujours maîtrisé ou un aliasing un peu trop présent. L’immersion en réalité virtuelle est tout aussi réussie grâce, notamment, au fait que votre corps soit visible en jeu et que les personnages suivent votre regard. Des détails anodins mais qui ont leur importance quand on veut une immersion totale.

Le cri de petite fille ? Non c’était pas moi.
…et l’ennui s’installa
Hélas, The Inpatient est flétri par ses défauts majeurs.
Premièrement, « l’effet papillon » dont se targue le titre n’est pas très intéressant. A chaque fois que l’on vous expose à un choix, vous n’aurez que deux possibilités de réponse. Chacune de ces réponses est censée modifier l’histoire et avoir un impact, mais les ramifications des deux options ne sont pas très différentes entre elles. Après avoir terminé le soft plusieurs fois, on se rend à l’évidence : nos choix n’ont pas une grande importance dans le jeu. Et si on rajoute à ça la très courte durée de vie (2h !), alors il ne reste qu’un contenu rachitique au titre de Supermassive Games.
Deuxièmement, le jeu est relativement ennuyeux au début, où l’on vous demandera de vous asseoir, de vous lever, de vous balader dans une pièce, de vous rasseoir et… c’est tout. Les interactions avec le décor et les personnages sont limitées à la contemplation et ce n’est pas le but recherché dans un jeu vidéo a priori.
Note
10/20
Trop cher et trop court, proposant un contenu maigre et un gamedesign inexistant, le jeu ne nous a pas convaincus de revisiter Blackwood Pines. Même en réalité virtuelle.
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