La série Yokai Watch n’est plus à présenter. Après avoir attendu (un certain temps) son apparition dans nos contrées, il est devenu impossible de passer à côté : jeux vidéo, peluches, dessin animé, jouets et j’en passe. Dans l’attente de Yokai Watch 3, Level-5 nous fait patienter avec Yokai Watch Blasters. À l’instar des jeux Pokemon, vous avez le choix entre deux versions : « Escadron du chien blanc » et « Peloton du chat rouge ». Ici, changement de concept, le titre vous propose d’incarner directement les Yokai dans un système de combat axé plus action.

L’escadron du pauvre scénario contre le peloton d’actions répétitives

Sans grande surprise, l’histoire n’est pas le point fort du jeu. Juste un point d’amarrage pour nous lancer dans diverses missions successives. Hop, une cinématique de début contenant le scénario et hop, dialogues interminables pour nous expliquer notre tâche à accomplir. Il faudra donc remplir les conditions de la mission, à savoir le plus souvent : affronter ou sauver d’autres Yokai, récupérer des objets, … Ces moments de dur labeur seront entrecoupés par notre retour au QG où là nous pourrons vaquer à nos occupations, comme notamment monter de niveau, modifier notre équipe, acheter de l’équipement et bien d’autres choses encore. Bref, compliqué de faire plus répétitif.

Combat! Combat! Combat!

Malgré ça, il faut avouer que la mécanique fonctionne. Le système de combat, paraissant simple au début, permet de nombreuses combinaisons. Former une bonne équipe vous demandera de réfléchir à de nombreux critères. En effet, les Yokai sont répartis en 4 catégories : combattant, tank, guérisseur et ranger. De plus, on retrouve encore le principe des tribus faisant office d’affinités et de faiblesses entre les Yokai ainsi que les évolutions. Ce n’est pas tout, vous pouvez également paramétrer la façon de combattre de vos Yokai indépendants ! Un système complet qui demandera aux plus tacticiens d’entre nous de bien penser à tous ces paramètres. Si tout est présent pour créer une équipe de choc, à l’écran ça se complique. Les combats sont brouillons, il n’est pas toujours aisé de comprendre ce qu’il se passe. On a parfois l’impression d’appuyer sur les boutons et de simplement attendre. Un contre-coup par rapport au soin apporté à la modulation de sa team.

Yokawaii Watch

Finalement, ce qui fait la force de l’univers Yokai Watch, ce sont sans nul doute les Yokai, ces créatures issues du folklore nippon. Outre le fait qu’elles sont originales, parfois surprenantes, elles sont toutes attachantes. Il est donc très sympathique de pouvoir enfin les incarner. Etre Jibanyan, c’est trop Miaou, n’est-ce pas? En plus, encore une fois, le titre est intégralement traduit en français. Les doublages sont de qualité permettant une immersion totale. Les graphismes sont toujours aussi colorés et adaptés à la Nintendo 3DS. La prise en main du jeu reste aussi facile et intuitive, parfois un peu trop. On sent clairement que nous sommes dans un registre tout public, ciblé pour être très accessible aux enfants. Dans le même registre, le jeu est parfois trop dirigiste, ce qui peut au final avoir le don de mettre nos nerfs à rude épreuve. On se passerait bien parfois de notre capitaine et de ses commentaires vampirisant nos missions.