Monster Energy Supercross 2 – The Official Videogame

Monster Energy Supercross 2 – The Official Videogame

Il y a tout juste un an, Aerticum vous parlait de Monster Energy Supercross – The Official Videogame premier du nom. Maintenant que le deuxième opus est de sortie, une question se pose : fera-t-il taire les critiques émises ? Autre point important : gardera-t-il ses bonnes idées ? Monster Energy Supercross 2 est édité et développé par Milestone, qui n’en est pas à son coup d’essai. En effet Milestone est le fier papa de Moto GP, Gravel ou encore Valentino Rossi, The Game. Fort de son expérience dans le domaine, le studio nous promet pour cette version, et je cite : « le seul jeu qui permet aux joueurs d’entrer dans la peau d’un véritable champion de Supercross et de ressentir la passion d’un athlète professionnel dans le plus compétitif et le plus prestigieux championnat de courses moto off-road au monde ». Optimiste, mais au final pas si loin de la vérité.

Un bon coup d’accélérateur !

Dès la prise en main, on sent que les développeurs ont fait un effort sur l’ensemble graphique du jeu, tout est beau ou presque. Après un petit tutoriel (tiens, tiens auraient-ils écouté les critiques de notre test ?), on est vite mis dans le bain avec une course qui permet de réellement comprendre les mécaniques du jeu. Comme son prédécesseur, le jeu n’est pas avare en contenu grâce aux licences officielles partenaires du titre. Stadiums, pilotes, motos, tenues, … tout y est ou presque pour permettre aux fans de se plonger dans leur passion.

And the winner is …

Attention au dérapage !

Tout est donc parfait ? Pas vraiment, les soucis de collisions et de physique sont toujours présents. Il ne sera pas rare de passer à travers l’IA et à l’inverse de chuter car on effleure un caillou… Les chutes sont parfois rocambolesques : faire un triple salto tel un pantin disloqué suite à une glissade, c’est assez impressionnant. Le souci des sorties de route est également toujours présent, on se retrouvera parfois replacé sur la piste sans même un avertissement alors que « visuellement » rien n’indique qu’on ait quitté celle-ci.

Pour garder un esprit « made in America », les commentaires sont en anglais, est-ce volontaire ? C’est une bonne question, mais l’effet est réussi. Ce qui est moins réussi en revanche, c’est la bande-son. Bien qu’elle ne soit pas mauvaise, on regrette de nombreux bugs lors des écrans de chargement. La musique qui saute tel un CD rayé, c’est moyen à l’époque du numérique et surtout pour un jeu à 60€.

Une carrière en plein essor

Là où le titre fait fort, c’est dans la gestion de la carrière, elle qui était monotone voire ennuyeuse dans l’opus premier du nom ; les développeurs ont su repenser et rendre celle-ci attractive. Après un choix de sponsors ayant chacun leurs objectifs propres, il faudra gérer son calendrier. Car en plus des courses, il faut dorénavant optimiser son entraînement, mais aussi les rencontres avec les fans, avec la presse, réaliser des spots publicitaires et surtout planifier ses jours de repos hyper importants et bien mérités.

Hop, une semaine de planifiée

Port du casque obligatoire

Il faut souligner par ailleurs que la conduite semble plus fluide et plus subtile qu’auparavant. Le côté arcade est toujours présent mais empiète moins sur le plaisir du pilotage. Les Scrubs et autres prouesses restent assez simples à placer et à prendre en main. On regrettera quand même le peu d’impact qu’a la piste sur la conduite ; en effet les ornières dans la piste n’ont pas une grande incidence qu’on les suive ou non. Attention que la météo, elle, change réellement la façon de conduire. Une piste remplie de boue sera bien moins praticable qu’une belle piste bien sèche. Logique vous me direz ? Oui mais pas dans tous les jeux…

Gros point faible du titre, le multi-joueurs. Aucun multi en local n’est disponible et le multi online est comment dire… insipide. Des serveurs pas encore stables, des lags incessants, des collisions étranges, aucun challenge… rien de bien folichon.

Note

14/20

Une bonne amélioration par rapport au premier titre, il reste quelques défauts comme le online, les collisions ou encore la BO, mais les fans et les moins fans s'y retrouveront sans aucun doute, grâce à un mode carrière repensé et un gameplay plus fluide et un petit peu moins arcade.

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